jeudi 19 novembre 2009
Mietondawe, un très beau site:
" Ce que tu vois dépend de toi, de la façon dont tu regardes"
http://mietondawe.free.fr/
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Repas pour la cérémonie au génie; On offre le repas , on demande pardon et la permission au génie de "blesser" l'endroit. ( Près de Mongomo,tout près du Gabon)
lundi 11 mai 2009
Oyem Bitam
J'aurais dû présenter Oyem avant Bitam dans l'ordre de direction depuis Libreville vers le Cameroun... Bref!
Oyem est le chef lieu de la Province du Woleu Ntem, ville principale du pays Fang. La ville compte environ 34000 hab (2005), elle est plus grande que Bitam.
Il paraît que son nom viendrait d'un arbre de la région.
La ville se situe à 635m d'altitude et cela donne un climat agréable par rapport à Libreville.
Il y a aussi un aéroport et le vol LBV/OYE ne dure que 3/4 d'heures.
Un lycée.
Un hôpital "canadien".
il y a des hôtels , notamment le Mvet Palace situé au bord d'un lac et un autre dont le nom ne me revient plus (new pam pam??? heu ça fait plutôt boîte de nuit...)
A noter que comme partout on peut demander à la Mission une chambre là louer à prix modeste.
Sinon magasins avec des commerçants libanais, haoussas, quelques maquis et restaus...et le marché dont quelques échoppes d'art local et autres souvenirs. Et banque!
Il y avait un très bon restau, "le Manguier" tenu par un camerounais , ça doit plus exister, mais qui sait ....c'était très bon la gazelle avec le piment , les bananes plantains et la Régab la bière nationale!!
A voir dans les environs, encore et toujours la forêt , les plantations d'hévéas, villages et la tradition du Mvett....
Bonaventure Mve Ondo auteur du livre " Sagesse et initiation à travers les contes, mythes et légendes Fangs" est originaire d'Oyem.
Une ancienne carte postale.
En haut une vue de Oyem.
En dessous à gauche une rue commerçante du centre de Oyem, bien que cette carte postale est plus ancienne que mon séjour là bas, je peux dire que la rue et ces bâtiments n'avaient pas changé.
Et à côté le marché de Bitam, le même qu'à l'époque où j'y étais; mais depuis il a été refait.
Et puis une photo de la route avant le bitume entre les deux villes. Quand je pense qu'il y a certains qui se plaignent de la route maintenant... ils ont raté quelque chose avec la lattérite et la période des
travaux, le must était la partie "tôle ondulée" dans les environs de Lalara !
Oyem est le chef lieu de la Province du Woleu Ntem, ville principale du pays Fang. La ville compte environ 34000 hab (2005), elle est plus grande que Bitam.
Il paraît que son nom viendrait d'un arbre de la région.
La ville se situe à 635m d'altitude et cela donne un climat agréable par rapport à Libreville.
Il y a aussi un aéroport et le vol LBV/OYE ne dure que 3/4 d'heures.
Un lycée.
Un hôpital "canadien".
il y a des hôtels , notamment le Mvet Palace situé au bord d'un lac et un autre dont le nom ne me revient plus (new pam pam??? heu ça fait plutôt boîte de nuit...)
A noter que comme partout on peut demander à la Mission une chambre là louer à prix modeste.
Sinon magasins avec des commerçants libanais, haoussas, quelques maquis et restaus...et le marché dont quelques échoppes d'art local et autres souvenirs. Et banque!
Il y avait un très bon restau, "le Manguier" tenu par un camerounais , ça doit plus exister, mais qui sait ....c'était très bon la gazelle avec le piment , les bananes plantains et la Régab la bière nationale!!
A voir dans les environs, encore et toujours la forêt , les plantations d'hévéas, villages et la tradition du Mvett....
Bonaventure Mve Ondo auteur du livre " Sagesse et initiation à travers les contes, mythes et légendes Fangs" est originaire d'Oyem.
Une ancienne carte postale.
En haut une vue de Oyem.
En dessous à gauche une rue commerçante du centre de Oyem, bien que cette carte postale est plus ancienne que mon séjour là bas, je peux dire que la rue et ces bâtiments n'avaient pas changé.
Et à côté le marché de Bitam, le même qu'à l'époque où j'y étais; mais depuis il a été refait.
Et puis une photo de la route avant le bitume entre les deux villes. Quand je pense qu'il y a certains qui se plaignent de la route maintenant... ils ont raté quelque chose avec la lattérite et la période des
travaux, le must était la partie "tôle ondulée" dans les environs de Lalara !
mardi 4 novembre 2008
En forêt
Touraco bleu.
Voici un pangolin que nous avions trouvé en forêt, où on en trouve beaucoup. Quand il a peur il se met en boule. Il se nourrit d' insectes, grimpes aux arbres et s'aide avec sa queue qu'il entoure autour des branches.
Le pangolin est un fourmilier à écaille.
Par son existence il contredit toutes les catégories animales courantes: il possède des écailles comme les poissons mais il grimpe aux arbres; la femelle pond des oeufs mais elle allaite les petits!
Un assala en forêt...C'est un mot myéné=petit éléphant.
Vers Oyem il y avait des nombreux endroits pour aller se promener en forêt. On s'enfonce doucement en forêt en empruntant d'abord, depuis la grande route, les anciennes pistes forestières qui sont aussi des points de repère. Quand la piste se fait difficile ou disparaît il faut continuer à pied. Si on veut quitter ces pistes pour s'enfoncer plus encore, à moins d'être habitué, il vaut mieux avoir un pisteur, et une machette (et une lampe frontale au cas où).
Une nuit on était allé donc par une de ces pistes pour aboutir à un moment à une petite clairière... Avec notre grand pisteur (dans tous les sens du terme) Modeste ouvrant la marche , de là on avait emprunté un layon qui était très étroit puisque nous frôlions la végétation de chaque côté. En chemin nous avions vu des "biches naines" et à la lampe frontale une civette, très nombreuses par là, ainsi qu'une grosse paire d'yeux tout ronds dont notre pisteur nous dit qu'il s'agissait d'un tout petit singe en fait...Un peu plus loin, nous vîmes des bouses toutes fraîches d'assalas...là j'étais moins fière car j'avais entendu pas mal d'histoires à propos de ces petits éléphants de forêt au caractère assez chatouilleux et têtu, voir agressif paraît il...là, vu les traces nous décidâmes de faire demi tour et de retourner à la clairière se poster discrètement pour voir...entre temps en chemin quelque chose sur ma gauche avait secoué brusquement la végétation , aïe aïe aïe...qu'est ce que c'était , on n'a rien vu mais on n'était pas resté pour savoir!
A la clairière, après des minutes d'attente, le temps de se reposer et de boire, d'un coup voilà un éléphant qui surgit de la forêt. Il n'est pas resté, il passait seulement et a vite disparu à travers le mur végétal comme un fantôme.
En forêt j'ai toujours eu cette sensation qu'une présence nous observait, comme si la forêt elle même vous observe...alors la nuit je vous dis pas comme c'est encore plus étrange (mais pas si désagréable)...Je pensais à "l'esprit de la forêt": Edzengui !
Si c'est à ce moment que le cri d'outretombe du daman se fait entendre alors vous êtes bon pour y croire d'un coup...aux génies et autres esprits!!
Il fait froid la nuit en forêt.
En forêt on peut trouver des marigots qui constituent un point intéressant pour l'observation des animaux qui viennent boire, ou qui y vivent comme le crocodile nain...dont les yeux brillent la nuit au raz de l'eau dans le faisceau de la lampe. Une fois un gars à Bitam avait récupéré un petit crocodile et l'avait mis dans une sorte de lavoir, qui au fur à mesure devenait trop étroite pour lui...cela semblait lui bloquer sa croissance d'ailleurs. C'était une petite attraction mais il a finit en ragoût, c'est bon aussi !
Il y a aussi ces drôles de poissons qui marchent aussi sur le sol...si, si ...ils ont en fait deux nageoires transformées en pattes! Je ne connais pas le nom ni scientifique ni vernaculaire. "Des sans noms" m'avait dit Modeste...?!
Je ne sais pas trop en fait si on peut parler de "marigot" dans ce cas ou plutôt de "forêt marécageuse inondée"...
Mais à coup sûr aussi que c'est un lieu propice au mysticisme....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marigot_(g%C3%A9ographie) Explications du mot marigot.
Quand le jour se lève, place à un autre monde...Les singes et les oiseaux dans les arbres sont les premiers à s'agiter. Les insectes entament leur musique, parfois un vol de jacos* tapageurs passe au dessus de vous... La forêt continue de vous regarder et vous de la sentir vivre.
* jaco= perroquet gris du Gabon. (tellement mieux de les voir voler libres, même si c'est de loin.)
* jaco= perroquet gris du Gabon. (tellement mieux de les voir voler libres, même si c'est de loin.)
jeudi 11 septembre 2008
mercredi 18 juin 2008
La chasse
Un met de choix! Pauvre petite tortue , pas de chance pour toi cette nuit là !
La chasse reste la source de protéine en brousse du moins , c'est à dire dans quasi tout le pays. Mais un large éventail d'espèces sont chassées, crocodiles, singes , antilopes, civettes , pangolins, porc épics,pythons,etc etc ...La viande boucanée permet une conservation, on la trouve en vente accrochée à un piquet ou posée sur un petit étal, devant la maison et le plus souvent en bord de route et tanpis pour la poussière ! (Le singe boucané accroché au piquet fait un drôle d'effet la première fois,brr) ! La viande congelée s'appelle de " l'embaumée " et est nettement moins appréciée et si vous mangez de la viande de brousse un jour vous saurez pourquoi!!
Woleu Ntem
Non ce n'est pas le tabac Congo , mais le manioc !!
Voici une parcelle de défrichages destinés aux cultures , plantations.
Le défrichage n'est pas toujours sur brûlis. Chaque année une famille défriche une parcelle de forêt pour y créer une ou deux plantations vivrières, en même temps que l'on abandonne d'autres parcelles cultivées deux ou trois ans auparavant et laissées en friche...La forêt et la nature reprenant vite ses droits .
Le défrichage est fait par les hommes , mais tout le reste ensuite ce sont les femmes.
On y cultive manioc , bananes plantins, taro, maïs,ignames, piments,cannes à sucre (dans les fonds marécageux), arachides, etc ...
A l'exception du maïs, des arachides...il n'y a pas de récolte nécessitant d'être conservée en grenier. Il en résulte une liberté par rapport aux travaux des champs et une grande liberté que les gens mettent à profis pour d'autres activités en forêt , comme la cueillette, la pêche ...
Les parcelles se touchent parfois et je me suis touours demandé comment les gens délimitaient leurs plantations et pourtant eux seuls le savent bien, car pas question d'aller chez le voisin si on veut rester en paix!
Photo de cacao en forêt .
Partout le village et ses terres (de cultures et de chasse) s'inscrivent dans la terre des ancêtres: au delà des attaches économiques, existent les liens spirituels et affectifs.
Le défrichage n'est pas toujours sur brûlis. Chaque année une famille défriche une parcelle de forêt pour y créer une ou deux plantations vivrières, en même temps que l'on abandonne d'autres parcelles cultivées deux ou trois ans auparavant et laissées en friche...La forêt et la nature reprenant vite ses droits .
Le défrichage est fait par les hommes , mais tout le reste ensuite ce sont les femmes.
On y cultive manioc , bananes plantins, taro, maïs,ignames, piments,cannes à sucre (dans les fonds marécageux), arachides, etc ...
A l'exception du maïs, des arachides...il n'y a pas de récolte nécessitant d'être conservée en grenier. Il en résulte une liberté par rapport aux travaux des champs et une grande liberté que les gens mettent à profis pour d'autres activités en forêt , comme la cueillette, la pêche ...
Les parcelles se touchent parfois et je me suis touours demandé comment les gens délimitaient leurs plantations et pourtant eux seuls le savent bien, car pas question d'aller chez le voisin si on veut rester en paix!
Photo de cacao en forêt .
Partout le village et ses terres (de cultures et de chasse) s'inscrivent dans la terre des ancêtres: au delà des attaches économiques, existent les liens spirituels et affectifs.
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